Recomended

الجمعة، 8 أبريل 2011

Cours - Gynécologie - Cancer gynécologique

05.05.2009 | Mise à jour le 05.05.2009

Cancer primitif de l'ovaire

généralités

C'est une tumeur fréquente, qui survient chez les jeunes femmes, il est caractérisé par :
  • un polymorphisme clinique (latence élevée),
  • un pronostic déroutant.

Clinique

La découverte se fait dans deux circonstances différentes :
  • douleur abdominale pelvienne,
  • troubles des règles (urétroscopie).
L'examen découvre une masse dure et irrégulière en situation pelvienne.
Avant l'intervention, on réalise un bilan d'extension loco-régional et général (uretère, vessie, foie, autre ovaire, poumons,.).

Tout cancer de l'ovaire doit être opéré.

Classification :

  • stade I : localisé aux ovaires,
  • stade II : tumeur uni- ou bilatérale, avec extension loco-régionale,
  • stade III : métastases intra-péritonéales (ascite),
  • stade IV : métastases à distance.
La chirurgie est possible sur les stades I et II. Pour les stades III et IV, on utilise la chimiothérapie et la radiothérapie.

Il y a 20 à 30% de survie à 5 ans.

Cancer secondaire de l'ovaire

Il est fréquent, la lésion initiale étant au niveau pelvien.
Il viens aussi de la thyroïde, du rein, ou des organes digestifs.
Il y a une surveillance par échographie, et si il y a n'importe quel signe, on réalise une ovariectomie.

Cancer du col

Généralités

Il se développe au niveau de la jonction endocol-exocol.
Il débute sur l'épithélium malpighien car celui-ci n'est pas protégé par une séreuse.
Il survient chez la femme jeune.

Facteurs favorisants

Plus ou moins associés :
  • Traumatisme,
  • Infection cervicale et vaginale,
  • Remaniement de la muqueuse,
  • Lésions dystrophiques du col.
Ceci explique l'incidence directe :
  • de la précocité des rapports sexuels,
  • du changement fréquent de partenaires,
  • des IVG répétés,
  • du nombre de grossesses,
  • d'un hymen défectueux,
C'est dans ces éléments que l'on trouve la vraie prophylaxie.

Anatomo-pathologie

Il existe deux cas différents :
  • cancer in situ (intra-épithélial),
  • invasif (si passage de la basale).

Examens

On ne peut pas le visualiser de manière directe, il faut passer par un frottis et un test au Lugol.

Clinique

Il y a une métrorragie provoquée par le rapport sexuel. Puis, à l'examen (frottis après colposcopie), on repère soit le cancer (on a un pronostic), soit la tumeur (biopsie et bilan d'envahissement loco-régional et régional).

A ce moment :
  • stade I (75%) : la tumeur est limitée au col,
  • stade II : au delà du col, mais sans atteindre la paroi pelvienne,
  • stade III : atteinte d la paroi pelvienne ou du vagin (le tiers inférieur),
  • stade IV : envahissement des organes voisins.

Traitement

Si la tumeur est in situ, il y a conisation ou amputation du col, et si la femme a plus de 48 ans ; hystérectomie totale.
  • Stade I : curiethérapie avant la chirurgie (hystérectomie totale, voire annexectomie totale, puis curetage iliaque bilatéral). Une radiothérapie adjuvante peut aider si il n'y a pas eu de curiethérapie.
  • Stade II : même chose avec radiothérapie préopératoire (pour limiter le risque hémorragique).
  • Stade III et IV : parfois on procède à une pelvectomie totale.

Évolution

L'extension se fait par perforation basale (loco-régionale mais aussi lymphatique).

Cancer de l'endomètre

C'est un adénocarcinome développé chez la femme ménopausée.

Facteurs favorisants

  • polypes,
  • hyperplasie adénomateuse.

Signes

  • métrorragie,
  • leucorrhées (souvent fétides et purulente).

Examens

Échographie, frottis du col voire curetage (avec étude histologique), le diagnostic s'établis en fonction de tout ces résultats.

Traitement

C'est la chirurgie avec curetage ganglionnaire, voire une chirurgie plus lourde en fonction de l'envahissement.

Cancer du sein

Généralités

Il existe différents signes :
  • Anomalie par excès (gigantomastie),
  • Anomalie par défaut (hypomastie, micromastie, aplasie glandulaire),
  • Asymétrie mammaire.

Tumeur bénigne du sein

adénofibromes

Chez la femme jeune, on détecte une boule unique et dure, indolore et de volume modéré, régulier et limité, sans aucune adhérence périphérique (mobile sous la peau).
La mammographie donne une image unique et sphérique à limites nettes. La calcification est rare.
L'exérèse chirurgicale confirme le diagnostic.

tumeur phyllote

C'est une tumeur rare, irrégulière et bosselée, indolore, d'évolution lente et locale.
Le pronostic reste discuté sur le long terme.

Cancer du sein

C'est la première cause de mortalité en France et en Europe chez la femme jeune.
De la précocité du diagnostic dépendra le pronostic, la mammographie reste l'examen maître.
Le diagnostic au stade de la micro calcification est mauvais chez la femme de plus de 40 ans.
Si il y a micro calcification ; on opère et on analyse la tumeur (si bénin : rien, si malin : ablation de sein, curage axillaire et radiothérapie et chimiothérapie si il reste quelque chose).
Le bilan d'extension se fait vers les poumons, les os, et l'abdomen.
La mastite carcinomateuse est une forme rapidement évolutive de la jeune femme. C'est un cancer inflammatoire que l'on traite par une chimiothérapie primaire, et si ça marche ; on fait une chimiothérapie secondaire six semaines plus tard.
Si les ganglions ne sont pas envahis ; il y a 80% de survie à 5 ans, sinon, à peine 20%.
On propose une reconstruction mammaire en un temps si la tumeur fait moins de 3 à 4 cm, ou en deux temps si elle dépasse les 4 cm.

0 التعليقات:

إرسال تعليق