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الأربعاء، 6 أبريل 2011

Cours - Hyperbarie Medicale

16.04.2009 | Mise à jour le 16.04.2009
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1-LES DIFFERENTS TYPES DE CAISSON

2- COMMENT ? MECANISMES

3- POUR QUI ? INDICATIONS

4- DEROULEMENT D'UNE SEANCE

5- PRISE EN CHARGE INFIRMIERE

6- SURVEILLANCE D'UNE SEANCE

7- REGLES DE SECURITE

8- FORMATION DES PERSONNELS


1- LES DIFFERENTS TYPES DE CAISSON

Il existe plusieurs types de caisson permettant de traiter le plus précocement possible un maximum de patient.

Tout d'abord, la majorité des caissons sont des caissons multiplaces gonflés à l'air et intégrés à part entière dans un service.

Il existe toujours, à ce jour, des chambres gonflées à l'oxygène, mais celles-ci tendent à disparaître car elles majorent les risques d'accident.

Afin d'intervenir rapidement dans des endroits difficiles d'accès (haute montagne, blocs opératoires, pleine mer, …) et d'améliorer les chances de survie, il existe des caissons portables permettant de traiter les patients sur site et d'éviter un transport potentiellement dangereux et synonyme de perte de temps (photo ci-jointe).

Les différentes familles de caisson
  • Gonflés à l'02
  • Gonflés à l'air
  • Mobiles
  • Fixes
  • Portables
  • Monoplaces
  • Multiplaces
Photo d'un caisson portable et gonflable manuellement :
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2- COMMENT ? MECANISMES

Les mécanismes physiologiques expliquant l'intérêt de l'oxygénothérapie hyperbare reposent sur 2 grandes lois : les lois de Mariotte et de Henry qui permettent de comprendre pourquoi il va y avoir une augmentation de l'oxygénation des tissus.

LOI DE MARIOTTE

    PV = CONSTANTE
    (à température constante)
    P : pression    V : volume

Exemple : une seringue remplie d'air
Quand on pousse le piston (embout bouché), la pression P de l'air augmente et le volume V de l'air diminue.
Intéressant, notamment, lors d‘embolies gazeuses, si on augmente la pression dans la chambre hyperbare le volume de la bulle va diminuer et les signes cliniques vont régresser.

LOI DE HENRY

     Q = a P
    Q : quantité de gaz dissout
    a : constante des gaz parfaits
    P : pression
Ceci permettant de comprendre pourquoi il va y avoir une augmentation de l'O2 dissout dans le sang.
Exemple : seringue remplie d'eau + air
Quand on pousse sur le piston (embout bouché), la pression P dans la seringue augmente et la quantité d'air dissoute dans l'eau va augmenter.
Si vous lâchez brusquement le piston, vous pourrez voir l'eau devenir, un court moment, bulleuse (le même mécanisme se produit lors d'un accident de décompression chez un plongeur qui ne respecte pas les paliers de décompression)

Schéma récapitulatif des phénomènes provoqués par l'inhalation d'oxygène à une pression supérieure à la pression atmosphérique
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3- POUR QUI ? INDICATIONS

L'oxygénothérapie hyperbare étant une nouvelle thérapeutique il était nécessaire d'uniformiser les pratiques et de clarifier les différentes indications.
C'est dans ce but que se déroula la 1ère conférence de consensus sur l'oxygénothérapie hyperbare, à Lille en 1994.
Depuis, 5 conférences de consensus ont eu lieu pour réfléchir à l'extension des indications.

INDICATIONS EN URGENCE

  • Accident de décompression
  • Intoxication au CO et fumées d'incendie
  • Embolie gazeuse
  • Infections nécrosantes des parties molles à germes anaérobies

INDICATIONS SECONDAIRES

  • Surdité brusque
  • Greffes musculocutanées
  • Écrasement de membre post trauma
  • Anoxie cérébrale (ACR, pendaison)
  • Syndrome de reperfusion post chir vasculaire
  • Retard de cicatrisation (post-radiothérapie, ORL)

4- DEROULEMENT D'UNE SEANCE

Le choix du protocole de plongée va être dicté par l'indication.
Certaines indications comme l'embolie gazeuse nécessitent une plongée rapide et profonde.
Pour exemple : protocole fréquemment utilisé dans les indications chroniques
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Dans un premier temps, il y a une phase de compression correspondant à une entrée d'air dans le caisson qui est fermé hermétiquement.
Le patient conscient qui vient pour une série de plusieurs plongées respire l'air ambiant.
Lorsque suffisamment d'air est entré dans le caisson pour atteindre la pression souhaitée, le patient va mettre un masque permettant d'inhaler 100% d'oxygène.
Ce masque possède un extracteur permettant d'évacuer les gaz expirés hors du caisson, afin de conserver l'air à l'intérieur du caisson à 21% d'oxygène.

La pression va rester constante pendant tout le palier.
Lorsque le temps d'inhalation prescrit est atteint, les patients retirent les masques à O2 et la phase de décompression peut débuter.
Cette phase sera coupée par les paliers de sécurité nécessaires.

5- PRISE EN CHARGE INFIRMIERE

  • Éducation, information du patient : manœuvre de Vasalva, déroulement de la séance ( protocole choisi), règles de sécurité (cf. chap.7)
  • Accompagnement du patient pendant la séance si besoin (première séance, claustrophobie, intubé-ventilé, enfant, …)
  • Prise en charge du patient suivant son état de santé (respirateur, scope, P02 transcutanée, drainage, perfusion,…)

6- SURVEILLANCE D'UNE SEANCE

  • Patient : constantes, respirateur, douleur, conscience (risque de convulsions)
  • Fraction d'02 dans la chambre hyperbare
  • Pression et temps : respectant le protocole de plongée

7- REGLES DE SECURITE

  • Peintures et matériaux non inflammables
  • Interdiction d'introduire :
    • Briquet, allumettes, alcool, graisse, pansement gras, vêtements synthétiques (Risque de combustion spontanée si FrO2 augmentée)
  • Circuits électriques protégés
  • Système d'extinction de feu
  • Fraction en 02 dans le caisson FrO2 < 25%
  • 100 % des personnels formés

8- FORMATION DES PERSONNELS

- Médecins : diplôme universitaire de médecine subaquatique et hyperbare
- Paramédicaux : Certificat professionnel d'aptitude à l'hyperbarie médicale (mention C - classe II ou III) décret du ministère du travail.
    Formation à Lille, Lyon, Ajaccio (15 jours complets dans le service, théorie et pratique).

BIBLIOGRAPHIE

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