Cours - Uro-néphrologie - Urétéro-pyélonéprite rétrograde - UPR
14.04.2009 | Mise à jour le 14.04.2009
I - DEFINITION
L'urétéro pyélographie rétrograde (UPR) est un examen radiologique de l'uretère et des cavités du rein qui a pour but d'étudier les voies d'évacuation de l'urine.
Cette visualisation du tractus urinaire se fait avec un cathétérisme urétéral et avec une injection d'un milieu de contraste. On cathétérise les uretères pendant la cystoscopie (examen précédent).
Un produit radio opaque est injecté dans les uretères et on prend des radios. Ceci permet de mettre en évidence tout l'uretère et le bassinet.
Cette visualisation du tractus urinaire se fait avec un cathétérisme urétéral et avec une injection d'un milieu de contraste. On cathétérise les uretères pendant la cystoscopie (examen précédent).
Un produit radio opaque est injecté dans les uretères et on prend des radios. Ceci permet de mettre en évidence tout l'uretère et le bassinet.
II - INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS
1-) Indications
- Quand les voies excrétrices hautes de l'appareil urinaires ne sont pas visibles sur les clichés d'UIV
- Pour détecter et localiser toute obstruction urétérale = rétrécissement inflammatoire, compression, calcul, tumeur,
- Permet d'étudier en détail le système excrétoire et cela indépendamment de la fonction rénale
- Utile dans diagnostic d'obstacle sur un uretère
- Pour connaître voie excrétrice urinaire en pré opératoire
- Pour diagnostic de cause rein muet (opacifie de bas en haut)
UPR diagnostic avant une action thérapeutique
- Pour détecter et localiser toute obstruction urétérale = rétrécissement inflammatoire, compression, calcul, tumeur,
- Permet d'étudier en détail le système excrétoire et cela indépendamment de la fonction rénale
- Utile dans diagnostic d'obstacle sur un uretère
- Pour connaître voie excrétrice urinaire en pré opératoire
- Pour diagnostic de cause rein muet (opacifie de bas en haut)
UPR diagnostic avant une action thérapeutique
2-) Contre indications
L'UPR entraîne des risques infectieux, donc est contre indiquée quand le système urinaire ne se vide pas, car cela augmenterait le risque infectieux.
Il n'y a pas de contre indication pour les personnes allergiques à l'iode, car ici le produit ne passe pas dans le sang (seule une petite quantité du produit de contraste injectée dans les uretères est absorbée à travers les muqueuses)
Il n'y a pas de contre indication pour les personnes allergiques à l'iode, car ici le produit ne passe pas dans le sang (seule une petite quantité du produit de contraste injectée dans les uretères est absorbée à travers les muqueuses)
III - PRINCIPE ET DEROULEMENT
1-) Principe
Il s'agit d'un examen radiographique qui consiste à mesurer les différences d'absorption d'un faisceau de rayons X par les divers tissus des uretères qu'il traverse.
Les radiographies réalisées traduisent les différences d'absorption sur des clichés.
Afin de pouvoir visualiser les uretères, il faut les préparer en y injectant un produit de contraste avec une sonde , ce qui les rend opaques aux rayons X.
Les radiographies réalisées traduisent les différences d'absorption sur des clichés.
Afin de pouvoir visualiser les uretères, il faut les préparer en y injectant un produit de contraste avec une sonde , ce qui les rend opaques aux rayons X.
2-) Déroulement pratique
Chez l'homme : cet examen se déroule sous anesthésie générale ou rachi anesthésie, en raison de la difficulté relative d'accès au point d'abouchement des uretères dans la vessie, donc à jeun 8 heures avant l'examen et au bloc opératoire avec un manipulateur radio, un chirurgien, un anesthésiste et une infirmière de bloc.
Chez la femme il n'est pas nécessaire de procéder à l'anesthésie générale car le passage de la sonde est moins sensible.
Le patient est allongé sur la table d'examen, les jambes surélevées, pieds dans étriers,.
Dans un premier temps, le chirurgien réalise une cystoscopie (il monte le cystoscope dans l'urètre pour atteindre la vessie), au cours de laquelle il repère le point où les uretères débouchent dans la vessie.
Puis, avec le cystoscope il monte une petite sonde dans l'uretère : elle est purgée avec le produit radio opaque.
Cette sonde lui permet d'injecter le produit de contraste iodé.. Après avoir injecté 2 ml de produit de contraste, il y a prise de radios, il ajoute encore le produit de contraste : prise de radios . Il va vers le rein pour les radios et ajoute le produit de contraste
Le radiologue réalise différents clichés radiographiques au fur et à mesure que l'uretère et le bassinet deviennent visibles en totalité.
Le chirurgien procède de la même façon pour le second uretère, si nécessaire.
A l'issue de cette opération il retire la sonde et le cystoscope en injectant une quantité supplémentaire de produit de contraste, puis d'autres radios sont prises pour montrer l'ensemble des contours des uretères et pour voir comment elles se vident.
Le résultat est transmis au médecin traitant dans les 48 h.
Cet examen est très désagréable sous anesthésie locale en raison de:
- introduction du cystoscope
- injection du produit de contraste sous pression
- stricte immobilité exigée
- durée : 1 heure
Chez la femme il n'est pas nécessaire de procéder à l'anesthésie générale car le passage de la sonde est moins sensible.
Le patient est allongé sur la table d'examen, les jambes surélevées, pieds dans étriers,.
Dans un premier temps, le chirurgien réalise une cystoscopie (il monte le cystoscope dans l'urètre pour atteindre la vessie), au cours de laquelle il repère le point où les uretères débouchent dans la vessie.
Puis, avec le cystoscope il monte une petite sonde dans l'uretère : elle est purgée avec le produit radio opaque.
Cette sonde lui permet d'injecter le produit de contraste iodé.. Après avoir injecté 2 ml de produit de contraste, il y a prise de radios, il ajoute encore le produit de contraste : prise de radios . Il va vers le rein pour les radios et ajoute le produit de contraste
Le radiologue réalise différents clichés radiographiques au fur et à mesure que l'uretère et le bassinet deviennent visibles en totalité.
Le chirurgien procède de la même façon pour le second uretère, si nécessaire.
A l'issue de cette opération il retire la sonde et le cystoscope en injectant une quantité supplémentaire de produit de contraste, puis d'autres radios sont prises pour montrer l'ensemble des contours des uretères et pour voir comment elles se vident.
Le résultat est transmis au médecin traitant dans les 48 h.
Cet examen est très désagréable sous anesthésie locale en raison de:
- introduction du cystoscope
- injection du produit de contraste sous pression
- stricte immobilité exigée
- durée : 1 heure
IV - EFFETS SECONDAIRES
Plusieurs effets secondaires sont à craindre :
- Risque d'infection de l'appareil urinaire
- La manipulation des uretères peut provoquer de l'oedème qui bloque temporairement l'écoulement de l'urine
- Risques de complications = hématurie, perforation de la vessie, septicémie
Après l'examen , une surveillance est nécessaire pour:
- Antibiotiques à suivre sur plusieurs jours
- contrôle des signes vitaux tous les ¼ d'heure pendant les 4 premières heures, toutes les heures pendant les 4 heures suivantes puis toutes les 4 heures pendant 24 heures
- noter entrées et sorties pendant 24 heures
- rechercher hématurie : elle ne doit pas être macroscopique ni continuer après la 3ème miction
- rechercher signes de sepsis (douleurs, tremblements, hyperthermie, hypo TA)
- surveiller les lombalgies car phénomènes d'hyper pression et d'infection
- Risque d'infection de l'appareil urinaire
- La manipulation des uretères peut provoquer de l'oedème qui bloque temporairement l'écoulement de l'urine
- Risques de complications = hématurie, perforation de la vessie, septicémie
Après l'examen , une surveillance est nécessaire pour:
- Antibiotiques à suivre sur plusieurs jours
- contrôle des signes vitaux tous les ¼ d'heure pendant les 4 premières heures, toutes les heures pendant les 4 heures suivantes puis toutes les 4 heures pendant 24 heures
- noter entrées et sorties pendant 24 heures
- rechercher hématurie : elle ne doit pas être macroscopique ni continuer après la 3ème miction
- rechercher signes de sepsis (douleurs, tremblements, hyperthermie, hypo TA)
- surveiller les lombalgies car phénomènes d'hyper pression et d'infection
V - DIAGNOSTIC INFIRMIER ET ROLE INFIRMIER
1-) Diagnostic infirmier
- Risque de manque d'information sur les buts, la préparation et le déroulement de l'épreuve
- Risque d'anxiété associée aux douleurs de l'examen
- Crainte de l'inconfort provoqué par l'examen
- Risque de perturbation pour l'élimination intestinale à la suite de la préparation de l'intestin pour l'examen
- Risque de déficit hydrique à la suite du jeûne préparatoire
- Risque de complication : allergie ou effets secondaires.
- Risque d'anxiété associée aux douleurs de l'examen
- Crainte de l'inconfort provoqué par l'examen
- Risque de perturbation pour l'élimination intestinale à la suite de la préparation de l'intestin pour l'examen
- Risque de déficit hydrique à la suite du jeûne préparatoire
- Risque de complication : allergie ou effets secondaires.
2-) Rôle infirmier
- Expliquer l'examen au malade. Lui dire que le cystoscope sera introduit dans l'urètre jusque dans la vessie. L'encourager à exprimer ses craintes et lui fournir un soutien moral.
- S'assurer que le chirurgien a bien obtenu l'autorisation écrite pour cet examen.
- Si on a prescrit des lavements pour évacuer l'intestin, aider le malade s'il en a besoin et noter les résultats.
- Si l'examen est pratiqué alors que le malade est sous anesthésie locale, possibilité de donner un petit déjeuner liquide. Encourager l'absorption des liquides pour obtenir des échantillons d'urines nécessaires et pour prévenir une stase urinaire au cas où des bactéries seraient introduites au cours de la cystoscopie.
- Si l'examen doit être fait sous anesthésie générale, prendre les précautions de routine pour une anesthésie générale. Le sujet ne doit rien prendre par la bouche après minuit le jour de l'examen. Possibilité d'administrer des liquides par voie IV.
- Administrer la prémédication prescrite 1 h avant l'examen. En plus d'atténuer l'anxiété, les sédatifs diminuent le spasme du sphincter vésical, réduisant ainsi l'inconfort. Des mouvements respiratoires profonds peuvent aussi minimiser les spasmes.
- Ne pas laisser le malade se lever ou marcher seul immédiatement après qu'on ait retiré ses pieds des étriers. Le changement brusque du volume du sang circulant pourrait provoquer des étourdissements et une perte de connaissance.
- Evaluer la capacité du malade à uriner au moins pendant les 24 h suivant l'examen. Une rétention d'urine peut être secondaire à un oedème provoqué par les instruments. S'il se produit une rétention urinaire, la mise en place d'un cathéter à demeure peut s'avérer nécessaire. Il convient de noter la couleur de l'urine et rechercher la présence de sang.
Une urine rosée est courante. Le médecin doit être informé de la présence de sang rouge vif ou de caillots.
- Le malade se plaint parfois de douleurs lombaires, de spasmes de la vessie, de mictions fréquentes et de brûlures mictionnelles. Des bains de siège chauds et des analgésiques doux peuvent être prescrits et administrés. Parfois on donne des suppositoires de Belladone et d'opium pour soulager les spasmes vésicaux. De la chaleur humide sur la partie inférieure de l'abdomen peut aider à soulager la douleur et à provoquer un relâchement musculaire.
- Encourager une absorption accrue de liquides. Une urine diluée diminue les brûlures à la miction.Les liquides entretiennent aussi un débit constant d'urine qui prévient la stase et l'accumulation de bactéries dans la vessie.
- Vérifier et noter les signes vitaux du malade tel que prescrit. Rechercher une baisse de la pression artérielle et une accélération du pouls, indiquant une hémorragie. Surveiller les signes et les symptômes d'une septicémie : température élevée, bouffées de chaleur, frissons, hypotension et accélération du pouls.
- ¨Parfois, on prescrit des antibiotiques un jour avant l'examen et 3 jours après, pour réduire la fréquence d'une bactériémie qui pourrait se produire à la suite de l'introduction d'instruments dans l'urètre et la vessie.
- S'assurer que le chirurgien a bien obtenu l'autorisation écrite pour cet examen.
- Si on a prescrit des lavements pour évacuer l'intestin, aider le malade s'il en a besoin et noter les résultats.
- Si l'examen est pratiqué alors que le malade est sous anesthésie locale, possibilité de donner un petit déjeuner liquide. Encourager l'absorption des liquides pour obtenir des échantillons d'urines nécessaires et pour prévenir une stase urinaire au cas où des bactéries seraient introduites au cours de la cystoscopie.
- Si l'examen doit être fait sous anesthésie générale, prendre les précautions de routine pour une anesthésie générale. Le sujet ne doit rien prendre par la bouche après minuit le jour de l'examen. Possibilité d'administrer des liquides par voie IV.
- Administrer la prémédication prescrite 1 h avant l'examen. En plus d'atténuer l'anxiété, les sédatifs diminuent le spasme du sphincter vésical, réduisant ainsi l'inconfort. Des mouvements respiratoires profonds peuvent aussi minimiser les spasmes.
- Ne pas laisser le malade se lever ou marcher seul immédiatement après qu'on ait retiré ses pieds des étriers. Le changement brusque du volume du sang circulant pourrait provoquer des étourdissements et une perte de connaissance.
- Evaluer la capacité du malade à uriner au moins pendant les 24 h suivant l'examen. Une rétention d'urine peut être secondaire à un oedème provoqué par les instruments. S'il se produit une rétention urinaire, la mise en place d'un cathéter à demeure peut s'avérer nécessaire. Il convient de noter la couleur de l'urine et rechercher la présence de sang.
Une urine rosée est courante. Le médecin doit être informé de la présence de sang rouge vif ou de caillots.
- Le malade se plaint parfois de douleurs lombaires, de spasmes de la vessie, de mictions fréquentes et de brûlures mictionnelles. Des bains de siège chauds et des analgésiques doux peuvent être prescrits et administrés. Parfois on donne des suppositoires de Belladone et d'opium pour soulager les spasmes vésicaux. De la chaleur humide sur la partie inférieure de l'abdomen peut aider à soulager la douleur et à provoquer un relâchement musculaire.
- Encourager une absorption accrue de liquides. Une urine diluée diminue les brûlures à la miction.Les liquides entretiennent aussi un débit constant d'urine qui prévient la stase et l'accumulation de bactéries dans la vessie.
- Vérifier et noter les signes vitaux du malade tel que prescrit. Rechercher une baisse de la pression artérielle et une accélération du pouls, indiquant une hémorragie. Surveiller les signes et les symptômes d'une septicémie : température élevée, bouffées de chaleur, frissons, hypotension et accélération du pouls.
- ¨Parfois, on prescrit des antibiotiques un jour avant l'examen et 3 jours après, pour réduire la fréquence d'une bactériémie qui pourrait se produire à la suite de l'introduction d'instruments dans l'urètre et la vessie.
POUR INFORMATION
Cet examen a été pratiqué avant une Urétéroscopie chez un homme de 47 ans qui souffrait d'un calcul.
L'UPR a permis de montrer que l'uretère se vidait bien, donc que le calcul n'était plus là. Ainsi ce patient n'a pas du subir d'urétéroscopie.
L'UPR a permis de montrer que l'uretère se vidait bien, donc que le calcul n'était plus là. Ainsi ce patient n'a pas du subir d'urétéroscopie.
0 التعليقات:
إرسال تعليق